Pavillon Keller

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Présentation

Implanté un peu avant le bourg de Livet et dominant la route de l'Oisans de ses impressionnants pilotis, le "pavillon Keller" témoigne, par ses formes et ses matériaux employés, de la volonté de construction d'un demeure "moderne" au début du XXe siècle.

Cette imposante maison, à l'architecture quelque peu insolite, a été édifiée en deux temps, d’après les recommandations d’Albert Keller ; en pierre pour la première entre 1910 et 1914, en béton entre 1928 et 1932 pour la seconde, sans que l'on puisse cerner avec précision l’intervention des deux architectes Jean Benoit et Jean Bonnat. La première étape de construction comprend deux corps de bâtiments juxtaposés, pourvus chacun d'entrées et d'une cour fermée par un mur de clôture dont les grilles arborent le monogramme "KL". De cette époque date l’inscription en carreaux émaillés "pavillon Keller-Leleux", partiellement visible au sommet du mur est du second corps de bâtiment. Dans un second temps, das les années 1930, ont été ajoutées les deux rotondes construites sur pilotis de béton, dont l'une abrite le jardin d'hiver, et la seconde le bureau de Charles-Albert Keller, ainsi que les verrières qui habillent les balcons du dernier niveau. Les façades, élevées sur cinq niveaux, adoptent un intéressant parti décoratif : au rez-de-chaussée, l'appareil de moellons de schiste est laissé volontairement apparent, tandis qu'au dessus, il est couvert d'un enduit. Des pierres, régulièrement espacées et en saillie sur le nu du mur, forment des sortes de bossages rustiques. La maison a servi de cadre au tournage du film "Les Rivières Pourpres" de Mathieu Kassovitz à la fin des années 1990 et au roman policier "Une petite histoire sordide" d'Alessandro Perissinotto, publié en 2009. L'édifice a obtenu le label "Patrimoine en Isère", récompensant la qualité patrimoniale d'un édifice d'intérêt départemental.

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